« Pendant ton baptême dans le Jourdain, ô Christ, fut manifesté l’adoration due à la Trinité. Car la voix du Père te rendit témoignage en te nommant Fils de Dieu ; et l’Esprit, sous forme de colombe, confirmait la vérité de cette parole. Christ Dieu qui es apparu et qui as illuminé le monde : Gloire à toi ! »

Lexique

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Renoncement aux nourritures animales, à l’huile et au vin, ainsi qu’à l’activité sexuelle. Régime de sobriété.

Différent du jeûne.

Est indiqué dans les Saints du jour par la lettre A quand le jour d’abstinence est autre que mercredi et vendredi.

Est aussi indiqué si nous allègeons cette abstinence de quelque façon,

H pour huile

V pour vin

P pour poisson.

Prière sous forme d’hymne adressée principalement à la Mère de Dieu, mais également au Christ, à tel ou tel saint, à la Croix. Il existe également des acathistes pour les défunts ou pour exprimer l’action de grâces. La forme est une alternance de kondakia et d’ikoi, poèmes de forme fixe, qui se terminent par un refrain. Les acathistes jouissent d’une grande popularité dans l’Eglise orthodoxe, tendant quelquefois à remplacer les offices traditionnels – matines, vêpres, etc. »

Partie cubique prélevée dans le pain liturgique par le prêtre pendant la préparation des dons, et offerte à l’autel pendant l’Eucharistie.

Office de toute la nuit, pour une fête du Christ, de la Mère de Dieu ou d’un saint, ou encore pour les défunts.

Prière de l’offrande dans la divine liturgie, appelée immolatio en latin. Elle précède directement les paroles de l’Institution et celles de l’épiclèse (voir le mot). Il en existe plusieurs, notamment celle de saint Jean Chrysostome et celle de saint Basile.

Qui agit gratuitement, littéralement « sans argent ». Se dit notamment des saints médecins Côme et Damien, ou de saint Pantaléimon.

Pain béni pris « à la place des saints dons » par les fidèles qui n’ont pas communié

Chants, versets psalmiques, entonnés alternativement par un chantre et un chœur ou l’assemblée. Structure de base la célébration liturgique chrétienne : tantôt on écoute, tantôt on chante – on parle de chant antiphoné.

Équivalent du corporal latin, linge à l’effigie de la descente de Croix, contenant des reliques de saints, signé par l’évêque titulaire, et sur lequel est offert le sacrifice eucharistique. Il est au nom d’un lieu de culte précis. Il est indispensable à la célébration de la divine liturgie.

Tropaire (voir ce mot) chanté à l’issue d’un office

Période de quelques jours précédant ou suivant une grande fête, cette période est quelquefois de huit jours, ou « octave »

Moine prêtre, responsable d’une ou de plusieurs communautés monastiques.

Prêtre coordonnant le ministère des autres prêtres dans une structure ecclésiastique, paroisse ou doyenné.

"Exercice"

L’ascète s’exerce à la pratique des commandements évangéliques et à la vie en Christ.

L’ascétisme comporte des pratiques intérieures ainsi que des formes extérieures et corporelles.

« Étoile » en métal, signifiant l’étoile qui est au-dessus de la grotte de Bethléem ; elle recouvre l’Agneau (voir ce mot) sur la patène (voir ce mot)

Étymologiquement « immerger ». Rite chrétien d’origine juive qui consiste à immerger la personne humaine dans la parole de Dieu et dans son Esprit au cours d’un triple bain. Le baptême est toujours suivi de la chrismation* et de la communion*.

Cacheroute, cacherout ou kashrout : code alimentaire prescrit aux Juifs ; un aliment est ainsi kasher ou non

Empreinte, généralement en bois sculpté, servant à imprimer le signe de la sainte Croix ainsi que le Nom de Jésus Christ sur le pain liturgique. Certains petits pains d’offrande peuvent porter l’empreinte de la Mère de Dieu ou d’un autre saint.

Mot grec signifiant une mesure et une ordonnance ; liturgiquement, composition poétique exprimant le contenu d’une fête liturgique. Un canon comporte 9 odes (voir ce mot). Le même mot désigne une mesure de vie communautaire de l’Eglise.

Semaine et dimanche où l’on prend pour la dernière fois de la viande.

Groupe de psaumes bibliques ou de compositions des saints Pères : littéralement, à écouter assis. Le psautier de l’Eglise orthodoxe, psaumes de David, est divisé en 20 cathismes.

Cénobite, le moine qui vit en communauté (coenobium).

Cordon de laine comportant cinquante, cent noeuds ou davantage.

Sert à compter les invocations ou les métanies.

Il porte également le nom de “métanie”.

Grâce divine et non créée, don venant du Père, et comuniqué par Jésus-Christ et par le Saint-Esprit.

Charismatique, ce qui se rapporte à cette réalité.

Hymne « des chérubins » chanté dans la divine liturgie au moment de la procession des saints dons ou grande entrée – « Nous qui dans le mystère représentons les chérubins… »

Rite chrétien qui suit le baptême. C’est une onction de toutes les parties du corps avec une huile spécialement consacrée appelée saint Chrême. Ce rite confère la grâce du saint Esprit, qui permet à l’être humain de confesser la foi chrétienne et de vivre suivant les préceptes évangéliques.

Courte prière exprimant dans la divine liturgie le sens de la fête du jour. Autrement, synonyme de litanie et d’ecténie, par exemple la grande collecte ou litanie de paix qui ouvre la divine liturgie : « En paix, prions le Seigneur ! ».

Grains de blé bouillis et assaisonnés de sucre et de fruits secs. Cette offrande est préparée pour l’office des défunts ainsi que pour les offices en l’honneur des saints pendant le grand Carême.

Rite chrétien, appelé également Eucharistie. Il suppose le baptême et la chrismation. Il consiste dans un repas rituel au cours duquel le chrétien consomme (mange et bois) le Corps et le Sang du Christ, c’est-à-dire de Dieu fait Homme. Cette communion sanctifie et déifie celui qui communie avec foi, crainte de Dieu et amour.

Office dit après le repas du soir et avant le coucher; en Carême les grandes complies sont dites avant certaines fêtes ou oendant la première semaine.

Dans l’Eglise, réunion des évêques d’une ou de plusieurs régions, pour défendre ou confirmer la Tradition, ou pour prendre des décisions dans l’intérêt du peuple de Dieu.

Sept conciles ont été reconnus comme “oecuméniques”, c’est-à-dire représentatifs pour l’ensemble de la chrétienté.

Leur témoignage a valeur normative pour l’Eglise des Pères

Littéralement “reconnaître”.

Le croyant, confessant ses fautes, reconnaît qu’il n’a pas raison devant Dieu.

Il confesse la vraie foi, en reconnaissant tout ce que Dieu a révélé de lui-même.

Nom donné au saint Esprit, dans les prières et dans l’enseignement de l’Eglise.

L’Esprit console celui qui met sa foi dans le Christ comme Seigneur et Dieu, en lui révélant la présence du Christ en toute situation ainsi que le sens de l’enseignement évangélique.

Premier mot du Symbole de la foi chrétienne ; il se traduit “je crois”.

Vêtement porté par acolytes, lecteurs, sous-diacres, diacres et évêques (voir sticharion)

Tablette en deux parties. C’est aussi un document où les paroissiens écrivent la liste des vivants, des malades et des défunts pour qui le prêtre va prier lors de la proscomédie (préparation avant la Liturgie) ou de certains offices (défunts, onction des malades).

Petit plat en métal précieux sur lequel est posé l’Agneau en vue de l’offrande eucharistique. Il est souvent surmonté d’un pied.

Qui se rapporte au Dogme, à ce que Dieu a enseigné par la sainte Écriture et par la tradition de l’Église.

Au sens péjoratif : intolérance idéologique.

De doxa, “gloire”.

Le dogme glorifie Dieu tel qu’Il s’est glorifié en se révélant.

La dogmatique développe cette “reconnaissance”; elle est, non pas systématique, mais “doxologique”, mot de même racine.

Révélation que Dieu a fait de lui-même (Père, Fils et saint Esprit), de l’identité du Christ (le Fils de Dieu est vrai Dieu et vrai Homme) et la nature de l’Église (Corps du Christ, communauté où agit le Seigneur par les sacrements et la foi). Cette révélation est exprimée dans le Symbole de Foi.

Prière de louange concluant une autre prière, par exemple « Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit… ». On appelle grande doxologie le Gloria de l’office latin ; s’il est lu au lieu d’être chanté, il s’appelle petite doxologie.

Ce qui rapporte à l’Eglise; dimension communautaire de la vie, du culte et de la pensée chrétiennes.

Se rapporte à l’institution et à l’organisation de l’Eglise

 Doctrine, théologie de l’Église et de son mystère.

La fin, dite à haute voix par le prêtre, de la prière qu’il vient de lire ; souvent une doxologie (voir le mot).

On appelle « Eglise orthodoxe » la communion (union intime) des Eglises chrétiennes qui tendent à transmettre le même patrimoine hérité des Apôtres et des Pères de l’Eglise.

Chant d’entrée, variable selon la fête.

(en grec eisodos ) : rite solennel à l’office festif de vêpres (samedi soir par exemple) et surtout dans la sainte liturgie – petite entrée avec le saint Evangile ; grande entrée avec les saints Dons.

Grand voile portant les signes de la descente de Croix : le Vendredi saint, il est porté en procession dans l’église et autour d’elle. Il est placé ensuite sur l’autel jusqu’à l’Ascension. Un semblable signe liturgique sert pour la Dormition de la Mère de Dieu.

Nom grec de l’étole de l’évêque ou du prêtre

ou hermite : le moine qui vit dans la solitude (heremos est le désert).

Erémitisme ou hérémitisme, ce type de vie.

Se rapporte à l’accomplissement de tout et à la fin des temps que décrit le livre de l’Apocalypse.

Avec la minuscule, terme ambigu à connotation intellectuelle.

Avec une majuscule c’est sans ambigüité la personne divine.

A la rigueur, “esprit” traduirait, au sens anthropologique, pneuma, c’est-à-dire alors le noûs transfiguré par la grâce.

“Action de grâce” remerciements, louange.

Sacrement central et principale prière des chrétiens, sacrifice de louange, d’intercession pour le monde, culminant dans la communion au Corps et au Sang du Christ Dieu.

Au sens large : rendre à Dieu ce qui vient de lui pour le recevoir à nouveau de lui une fois sanctifié ; reconnaître que tout don et tout bien a sa source dans le Père.

Litt. ‘d’action de grâce’. Il s’agit de l’offrande ou sacrifice de louange présentée par l’Eglise dans le ministère de l’Evêque ou de son délégué le Prêtre : ce sacrement célèbre Dieu pour tous ses bienfaits connus ou inconnus et constitue l’actualisation du sacrifice que le Christ fait de lui-même dans sa mort et sa résurrection

Recueil des principales prières de l’Eglise.

Explication, interprétation d’un texte ou d’une parole, biblique ou autre

Étymologiquement « choix ».

Dans le domaine de la foi ou du comportement, c’est une déviation marquée par les choix arbitraires qui privilégient certains aspects au détriment des autres, et mutilent ainsi la plénitude de la Tradition.

Expérience de prière et de calme intérieurs connue surtout à la sainte Montagne de l’Athos. Cette expérience est suggérée dans les textes patristiques de la Philocalie (voir le mot).

“L’hésychasme est l’expérience chrétienne de la paix du coeur. Cette tradition remonte aux premiers Pères de l’Eglise, comme saint Basile de Césarée, et culmine au 14° siècle dans les Eglises grecques, slaves et roumaines, mais principalement à la sainte Montagne de l’Athos.

Saint Grégoire Palamas, archevêque de Thessalonique, en a été le grand théologien. Jusqu’à nos jours, la tradition hésychaste est la spiritualité de référence dans les Eglises de tradition patristique, chez les moines comme chez les fidèles de paroisse.

Hésychasme vient du grec hésychia, qui veut dire tranquillité: cette expérience est – en résumé! – celle de la prière dans le coeur, avec crainte, foi et amour, sans aucune pensée et sans aucune représentation“.

Terme grec désignant la tranquillité de l’âme chrétienne en Dieu. Voir hésychasme.

Livre de prières utilisé par les ministres du sanctuaire.

Moine diacre.

Moine chargé du ministère de la prêtrise.

Chef spirituel et gestionnaire d’un monastère ; équivalent de l’abbé ou de l’abbesse.

 
 

Premier des tropaires (voir le mot) chanté au début de chaque ode (voir le mot) d’un canon (voir le mot).

Écharpe revêtue par l’évêque par-dessus ses autres ornements liturgiques ; signe distinctif de l’épiscopat, il rappelle l’agneau porté sur ses épaules par le bon Pasteur.

« Image biblique (Genèse 18, 1s) montrant les trois messagers qui vinrent annoncer au patriarche Abraham qu’il serait le père d’une multitude. C’est à tort qu’elle est quelquefois appelée Icône de la sainte Trinité, bien que l’événement indique clairement ce mystère : mais ce sont trois anges, non les personnes divines, qui y apparaissent ».

Identité absolue, “sous-jacente” à la nature ou essence ; forme une antinomie avec la “personne”, face extérieure de cette identité.

Abstention totale de nourriture et même de boisson, d’un coucher du soleil à l’autre, ou pour plus longtemps.
Jésus-Christ jeûna quarante jours dans le désert.

Proclamation publique et claire des vérités de la foi.

Chant de communion, propre au dimanche ou à la fête.

Dernier d’une série de tropaires (voir le mot). Il résume le contenu de la fête.

Le baptisé, membre du peuple ou Laos de Dieu ; membre de l’assemblée écclésiale.

Série de versets par laquelle le diacre invite l’assemblée à prier à haute voix (voir collecte et ecténie).

Au sens chrétien “oeuvre du peuple de Dieu”.
“Divine liturgie” : eucharistie.

Ce qui se rapporte à l’ensemble des textes et des pratiques liturgiques, c’est-à-dire mis en oeuvre par le peuple de Dieu

Office dit avant le lever du jour.

Hymne variable en l’honneur de la Mère de Dieu (généralement « Il est digne en vérité de te célébrer ô Mère de Dieu… ») chantée dans la sainte liturgie après la consécration des saints Dons. « Mégalyno » veut dire en grec « je magnifie » (pensons au Magnificat). Une semblable hymne est chantée aux matines solennelles en l’honneur d’un saint.

Offices en l’honneur des saints ou des fêtes fixes, et groupés par mois.

Recueil qui regroupe par mois des offices de ménées.

Métanoia, mot qui désigne à la fois la conversion de la pensée, la prosternation front contre terre ou seule inclination du buste jusqu’à toucher terre de la main.

Le même mot désigne le chapelet.

Des exemples de la participation du corps à la prière sont donnés dans le film l’Ile.

Centre ecclésiastique d’une grande ville regroupant plusieurs archevêchés dans une région donnée.

Chez les Roumains et les Slaves, archevêque responsable d’une métropole ecclésiastique. Chez les Grecs, les métropolites sont choisis parmi les évêques.

La hesed biblique est la tendresse et la compassion maternelle de Dieu pour l’être humain.
En général, on entend la version : “Aie pitié de moi, pécheur !”

Nous préférons “miséricorde pour moi…”, plus proche de l’original que rend le mot grec eleos.

Erreur, du point de vue orthodoxe, qui consiste à vouloir réduire la tradition chrétienne aux valeurs contemporaines, par souci de crédibilité

Valeur positive de la Tradition, son actualité, sa nouveauté permanente

Celui qui vit dans le seul (monos) à seul avec Dieu seul.

La virginité (continence et chasteté), la pauvreté et l’obéissance sont les signes de sa liberté charismatique.

Nom grec de la sobriété spirituelle. La garde des pensées et la prière continuelle dans le cœur font que l’esprit humain n’est plus tourmenté par l’agitation des pensées.

Qualité des Pères orthodoxes vivant dans la sobriété spirituelle (Nepsis).

 « Signes brefs ou ornés inscrits au-dessus des phrases à lire ou à chanter dans l’église. Ils correspondent principalement à une montée ou à une descente de la formule mélodique. En tradition grégorienne, il existe trois neumes principaux ponctuant la phrase : la flexe (correspondant à la virgule), la médiante (au point-virgule) et la finale (le point). »

Office de la neuvième heure

Terme grec improprement traduit par esprit ou intellect ; il désigne la conscience profonde du cœur, semblable à un œil, organe de l’intuition. C’est lui à qui Dieu montre le péché pour amener au repentir, ou « metanoia », retournement du noûs.

Offrande liturgique, particulièrement la célébration eucharistique. Également l’offrande que, dans la prière particulière, le fidèle fait de soi-même à Dieu.

Recueil d’offices et de prières classés suivant l’ordre des huit tons liturgiques.

Composition poétique formée de plusieurs tropaires (voir le mot), en ce qui concerne les odes patristiques qui forment les canons liturgiques. Les odes bibliques quant à elles se trouvent dans l’Ancien et le Nouveau Testaments et sont chantées avec les premières, par exemple le Magnificat dans l’Evangile selon saint Luc est chanté après la 8ème ode patristique.

(et d’action de grâce) : sa forme est inspirée de la composition du service de matines – ouverture, psaumes, éventuellement lecture de l’Evangile, canon, litanies au cours desquelles on prononcera des noms. Il se termine par la grande ou la petite doxologie (« Gloria »), ou par le Te Deum. Cet office est chanté à la demande des fidèles qui souhaitent remercier Dieu pour un ou plusieurs bienfaits, ou le supplier.

On appelle « orthodoxe » ce que l’on considère authentique. La vraie foi chrétienne, comme la vraie foi juive ou musulmane, est la foi authentique, donc orthodoxe. Les chrétiens « orthodoxes » prétendent avoir reçu et transmettre à leur tour la foi chrétienne telle qu’elle fut universellement exprimée « confessée » au premier millénaire du christianisme.

L’orthodoxie est la confession de la vraie foi, la juste louange;

L’orthopraxie est une vie cohérente avec ce que l’on confesse; elle est un témoignage pratique de la foi.

Office d’intercession ou de supplication adressé à la Mère de Dieu ou à un autre saint. Nom de la chapelle où, dans un monastère, on se réunit pour célébrer ce genre d’office.

Second avènement, retour glorieux du Christ à la fin des temps, donc sa présence.

Petit disque sur lequel est posé l’Agneau une fois découpé dans la prosphore. Il est souvent en métal précieux, orné d’une image de la Croix, de l’Hospitalité d’Abraham ou de la sainte Cène. Il est consacré exclusivement à cet usage. On y accomplit la fraction du Pain, pour l’Evêque, les prêtres, les diacres et les fidèles. Il symbolise l’unité de la communion eucharistique

Notion, terme, coutume, doctrine, etc. attribuée aux Pères de l’Eglise, particulièrement au témoignage des sept Conciles oecuméniques

Conscient ou inconscient, volontaire ou involontaire, le péché (faute, trangression, manquement, errreur…) c’est se tromper ou être trompé ; désobéir à Dieu, ou à l'”ignorer” ; ou encore s’éloigner délibérément de lui et préférer quoi que ce soit au bien.

Livre liturgique utilisé de Pâques au 1er dimanche de Pentecôte inclus.

Nom fréquemment donné à Dieu dans la Bible, surtout dans l’Evangile par Jésus Christ qui a donné à ses disciples la prière du Notre-Père

Spirituels, théologiens évêques, prêtres ou laïcs qui ont formulé, reformulé ou précisé en union les uns avec les autres le donné traditionnel de la Foi apostolique.

Leur méthode se caractérise par la relation étroite avec le texte biblique, la référence régulière à la vie liturgique et l’expérience ascétique.

Leur doctrine est cohérente avec la foi des sept Conciles oecuméniques.

On appelle « patristique » leur enseignement.

« Néo-patristique » est leur tradition renouvelée par l’Esprit en notre temps.

Identité absolue, en communion avec l’autre personne et tournée vers elle (prosôpon).

Ne se confond ni avec la nature, ni avec la personnalité, ni avec l’individu.

Voir hypostase.

Nom grec de la chasuble du prêtre.

Recueil de textes des saints Pères concernant le combat spirituel et la prière intérieure (prière du cœur, « prière de Jésus », voir hésychasme ).

Le recueil de référence est celui publié sous ce titre par saint Nicodème l’Hagiorite au XVIIIème siècle. Au XXème siècle, il a été publié des Petites philocalies, une Nouvelle petite philocalie, une Philocalie augmentée de textes plus récents.

Le mot grec « philocalie » définit la spiritualité chrétienne comme « amour de la beauté », beauté divine révélée par le saint Esprit et irradiant l’humanité de Jésus le Fils de Dieu incarné.

La sensibilité « philocalique » est manifestée par la présence des saintes icônes dans la vie de foi des chrétiens. Mais le Nom de Jésus déborde de cette beauté incréée.

Office de la première heure après le lever du jour

Nom grec du graduel latin, versets psalmiques chantés avant une lecture

Rite de la préparation des saints dons avant la célébration de la sainte liturgie ; il a lieu sur une table latérale, à gauche du maître autel ; synonyme : prothèse.

« Pain levé préparé spécialement à l’eau et à la farine blanche pour être offert dans le sacrement eucharistique. Il est formé de deux parties circulaires collées l’une sur l’autre pour signifier les natures divine et humaine unies sans confusion dans la Personne du Christ. La partie supérieure porte l’image de la Croix »

Table où a lieu la proscomidie, ou synonyme de ce rite lui-même.

Le moine qui s’enferme dan une pièce, une grotte ou une cabane, et n’en sort jamais, recevant sa nourriture par une petite ouverture (Théophane le Reclus, etc.).

Sorte de dalmatique spéciale à l’évêque.

État consacré de l’être humain offrant les créatures et s’offrant lui-même à Dieu.

Littéralement “rendre sacré”, d’où “consacré”, réserver exclusivement à Dieu.

« Nom donné au repas (lat. cena = repas du soir) ultime partagé par le Christ avec ses apôtres le grand Jeudi précédant sa Passion. L’expression n’est pas synonyme d’eucharistie : celle-ci en effet inclut les autres mystères – résurrection et ascension du Dieu Homme, descente du saint Esprit, annonce de la venue du Christ en gloire… »

Recueil des offices propres aux saints dans la bibliothèque liturgique.

Office de la sixième heure

 (Hébreu : « catastrophe ») est synonyme d’Holocauste, d’extermination systématique des Juifs par l’Allemagne nazie.

Ermitage, lieu où le moine mène l’« ascèse », seul ou suivi par quelques disciples.

Groupe de psaumes ; il y a généralement trois stances dans un cathisme (voir le mot); elles sont séparées par la doxologie (voir le mot).

Nom slave du charismatique qui, par l’Esprit, engendre les autres à la vie mystique.

Nom grec de l’aube ; il est porté par les acolytes, les lecteurs, les sous-diacres, les diacres, les prêtres et les évêques ; c’est l’ancien vêtement baptismal. Il signifie l’antériorité du saint baptême à tout sacrement.

Verset, biblique ou patristique, exprimant le sens de la fête

Le moine juché pendant des mois et des années sur une petite colonne (stylis) à la surface limitée (Siméon, Daniel, Séraphim de Sarov, etc.) élève les mains nuit et jour devant Dieu.

Recueil de la vie des saints et du résumé des fêtes pour tous les jours de l’année.

Office en l’honneur de la Mère de Dieu ou d’un autre saint ; il rassemble, au sens littéral, la communauté. Il est souvent célébré le lendemain d’une grande fête en l’honneur d’un personnage indispensable à l’événement, par exemple la synaxe de l’archange Gabriel le 26 mars.

“Dieu parle”.

Ce que la Divinité révèle de Soi.

Ce que le croyant en formule en retour, parlant à Dieu (prière, célébration, supplication), ou parlant de DIeu (témoignage de sa volonté et de son action salvatrice).

Manifestation du divin, de la Divinité, de Dieu en personne.

Au sens littéral, « Déipare », « qui met Dieu au monde ». En réalité, la foi de l’Église comprend dans ce vocable à la fois que Marie la Vierge conçoit Dieu humainement et le met au monde. Marie est donc « Mère de Dieu » dans les deux sens de l’expression.

Office de la troisième heure

Formules mélodiques stables servant de matrice à tout chant liturgique. Chaque semaine suit un ton principal. Les différents chants (tropaires, kondakia, etc.) suivent l’un de ces tons. Il y a huit tons liturgiques (latins, byzantins ou slaves). Ils semblent hérités de la Synagogue.

Pour les saints Pères, dfésigne le Père et le Fils et le Saint-Esprit, Dieu unique ; diversité absolue des hypostases, unité et unicité absolues de la nature ou essence ; égalité de nature et d’honneur des personnes ou hypostases divines.

Livre liturgique servant pendant le grand Carême ; il est suivi par le Pentecostaire dès la nuit de Pâques.

(du grec tris, trois fois, et hagios saint). Le trisagion est une série de trois invocations dans la liturgie byzantine utilisée par les orthodoxes. Elle commence par le mot : Aghios o Théos, Aghios ischyros, Aghios athanatos, eleison imas (Saint Dieu, Saint (et) Fort, Saint(et) Immortel, aie pitié de nous).

Petite composition liturgique exprimant le contenu de la fête du jour ; il est chanté dans un des tons indiqué

Ordre de la célébration liturgique, équivalent des rubriques latines. Recueil contenant ces indications. L’Eglise orthodoxe suit le typikon de saint Sabbas ou celui de la grande Eglise de Constantinople.

Office correspondant à la première partie de la divine liturgie (liturgie des catéchumènes); il peut être célébré en lui-même par l’assemblée en l’absence de prêtre. Il comporte notamment des psaumes et le chant des Béatitudes.

Semaine et dimanche où l’on prend pour la dernière fois avant Pâques des laitages et des œufs.

Office du soir (à la tombée de la nuit)

Office (vêpres+matines) dit en préparation d’une fête.

Eau bouillante versée dans le calice après la consécration pour signifier la ferveur du saint Esprit.